Ça y est, vous vous êtes décidé : vous souhaitez faire l’acquisition de votre tout premier bien immobilier. Il ne reste plus qu’à vous lancer ! Qu’il s’agisse de l’achat de votre future résidence principale ou d’un investissement locatif, l’une des toutes premières tâches dont il faut s’acquitter avant d’écumer les petites annonces reste de déterminer son budget. Cette étape est indispensable, dans la mesure où elle vous permet d’affiner votre projet. Avec une enveloppe précise en tête, vous évitez de perdre du temps à regarder des annonces ou à visiter des biens qui n’entrent pas dans vos critères financiers. De plus, le fait de préparer correctement son achat limite drastiquement de se retrouver confronté à des difficultés liées à ces choix dans le futur. Alors, comment déterminer précisément son enveloppe budgétaire disponible ? La réponse dans cet article.
Plan de l'article
De quoi est composé votre budget ?
Il existe différentes manières de financer un achat immobilier. Mises bout à bout, ses solutions vous permettent d’obtenir une somme globale à dédier à votre projet immobilier.
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Le crédit contracté à la banque
Qui dit achat d’une maison ou d’un appartement dit généralement crédit. Rare sont les investisseurs qui peuvent se permettre d’utiliser leurs propres économies pour acquérir un bien. C’est pourquoi la plupart des acheteurs font appel à des banques afin de mener à bien leur projet. Le principe : l’organisme vous prête une somme définie afin que vous puissiez réaliser votre achat. En échange, vous devez le rembourser sur le long terme.
Il s’agit alors de verser une mensualité, c’est-à-dire de rembourser chaque mois une petite partie du total prêté. Selon le taux négocié, cette somme est accompagnée d’intérêts plus ou moins importants. Même si vous disposez des sommes nécessaires, avoir recours à un crédit bancaire reste une bonne solution de financement. En effet, cela vous permet d’accéder à des biens que vous n’auriez jamais pu vous payer par vous-même. De plus, vous pouvez bénéficier de l’effet de levier, c’est-à-dire augmenter votre capacité d’investissement grâce à la banque.
Le montant maximum que vous pouvez emprunter est déterminé par la banque selon différents critères : le montant de votre apport, votre âge, vos revenus… Notez que votre mensualité ne peut pas dépasser 33 % de vos revenus mensuels.
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Dans le cas d’un investissement locatif, votre crédit immobilier est amorti par le loyer versé par votre locataire. Sachez également que votre budget d’achat immobilier sera plus conséquent si vous décidez d’emprunter sur une longue période.
L’apport personnel
En plus du crédit, il est extrêmement courant que la banque exige que vous lui fournissiez un apport personnel. Cette somme correspond à une quantité d’argent dont vous disposez (épargne, donations, héritage…) avant de contracter l’emprunt et qui va venir compléter ce dernier. Dans la plupart des cas, on estime que l’apport personnel doit être au moins égal à 10 % de la somme totale empruntée. Plus votre apport est important, plus vous avez la possibilité de diminuer la durée et le coût du prêt.
Les aides financières à l’achat
Vous achetez un bien immobilier pour la toute première fois ? Alors vous êtes ce qu’on appelle un primo-accédant. Et bonne nouvelle, pour les profils comme le vôtre, des aides de l’État sont disponibles et vous aident à financer votre projet. Vous pouvez ainsi bénéficier du prêt à taux zéro (PTZ), du prêt conventionné (PC), du prêt accession d’Action Logement… Mais aussi d’avantages fiscaux non négligeables.
Devenir propriétaire : quelles dépenses sont à prévoir lors d’un achat immobilier ?
Votre budget ne doit pas seulement correspondre au prix d’achat du bien immobilier que vous avez choisi. De nombreux frais annexes entrent en compte lors de cette opération. Il est donc essentiel de prendre en considération et d’anticiper ces dépenses qui s’avèrent absolument incontournables pour tous les acheteurs. On estime celles-ci à plusieurs dizaines de milliers d’euros.
Les frais liés au prêt immobilier
Contracter un crédit immobilier implique des frais auxquels vous ne vous attendiez peut-être pas. On distingue donc :
Les frais liés à l’acquisition en tant que tel
Dans le cadre de l’achat d’un bien immobilier, vous devez obligatoirement passer devant un notaire. Vous vous acquittez alors de deux montants : les droits d’enregistrement (qui sont reversés au Trésor public) et les honoraires du notaire. Ce total est plus connu sous l’appellation « frais de notaire » : cette dépense représente 7 et 8 % du prix de vente dans l’ancien et entre 2 et 3 % pour un logement neuf.
N’oublions pas les honoraires de l’agent immobilier, qui est rémunéré pour le service rendu selon le prix du bien. La commission peut atteindre jusqu’à 10 % du prix de vente. Attention aux mauvaises surprises !
Les frais liés à l’aménagement
Vous pensiez être tranquille une fois la signature du compromis et la remise des clés effectuées ? Pas si vite : il ne faut pas oublier de prendre en compte dans votre budget toutes les dépenses qui arriveront inévitablement après l’achat. Travaux, rénovation, achat de meubles, décoration… Pour vous construire un véritable nid douillet, il est parfois nécessaire d’y laisser une grosse somme d’argent. Pensez aussi à évaluer le coût du déménagement à venir (location de camionnette, garde-meubles, coût d’une prestation d’une société de déménagement…), de la taxe foncière, de la taxe d’habitation et des charges de copropriété selon votre situation.