La pandémie de Covid-19 a bouleversé le monde entier et a eu des impacts majeurs sur tous les secteurs d’activité, y compris l’immobilier. Comment ce dernier a-t-il réagi suite à cette crise sanitaire sans précédent ? Pour répondre à cette question, nous vous proposons un tour d’horizon des effets que la pandémie a eus sur le marché de l’immobilier.
Plan de l'article
Une baisse de la demande et des transactions immobilières
L’un des effets les plus visibles de la pandémie sur le marché immobilier est la baisse de la demande et des transactions pour certains types d’immobilier. En effet, les mesures sanitaires telles que les confinements, les couvre-feux et les restrictions de déplacement ont limité l’accès aux biens immobiliers et ont freiné l’activité du secteur.
A découvrir également : Plaquiste à Angers : les raisons de faire appel à ce professionnel
Par ailleurs, le télétravail s’est généralisé dans de nombreux domaines professionnels. Cela a réduit la demande en locaux commerciaux et en surfaces de bureau. De même, le changement des besoins et des préférences des acheteurs ainsi que des locataires a entraîné une désaffection pour les logements en propriété situés dans les centres-villes.
Une hausse des prix pour les bâtiments locatifs
À l’inverse, la pandémie a stimulé la demande et les transactions pour d’autres types d’immobilier, notamment les bâtiments locatifs. En effet, face à l’incertitude économique et sociale engendrée par la crise sanitaire, beaucoup de personnes ont préféré opter pour la location plutôt que pour l’achat.
A lire en complément : Les critères de sélection d’un appartement à vendre en Haute-Savoie
De plus, la recherche d’espace et de qualité de vie a incité beaucoup de personnes à quitter les grandes villes pour s’installer dans des zones périurbaines ou rurales. Ces zones offraient en effet plus de verdure, plus de calme et plus d’espace pour télétravailler ou se confiner.
Une résilience du marché immobilier résidentiel
Malgré la crise sanitaire, le marché immobilier résidentiel a montré une certaine résilience. Le marché de l’immobilier résidentiel a connu un arrêt brutal au printemps 2020, mais il s’est rapidement redressé. Les ventes sont restées élevées tout au long de l’année 2020 et au début de l’année 2021.
Le marché immobilier résidentiel reste soutenu par plusieurs facteurs favorables comme des taux d’intérêt bas facilitant l’accès au crédit et une offre limitée qui maintient une tension sur les prix. En plus, il y a un besoin accru en logement lié à l’évolution démographique et un désir fort de réaliser des projets immobiliers malgré la crise.
Une diversification des stratégies d’investissement immobilier
Face aux incertitudes liées à l’évolution du marché, les investisseurs immobiliers ont cherché à diversifier leurs portefeuilles en privilégiant certains actifs plutôt que d’autres. Ainsi, les actifs résidentiels ont été plébiscités par les investisseurs immobiliers, car ils offrent une rentabilité stable et une sécurité face aux aléas de la crise.
Les actifs logistiques ont également connu un regain d’intérêt, car ils profitent du boom du e-commerce et de la nécessité de stocker des produits essentiels. Enfin, les actifs liés à la santé ont été recherchés par les investisseurs immobiliers, car ils répondent à un besoin sociétal croissant et bénéficient d’un soutien public.